Après plus de trois mois passés avec mon Kindle 3, je vous propose de partager mes impressions sur le livre électronique d’Amazon. Soyez prévenus, l’article ressemble beaucoup à une réclame publicitaire pour cet appareil dont je suis très content.
can you buy prednisone in mexico Matériel :
L’écran est d’une technologie complètement différente d’un écran d’ordinateur ou de téléphone. L’encre électronique offre une résolution bien plus fine et une excellent lisibilité, même en plein soleil : Il n’y a pas de reflet ni de rétro-éclairage fatiguant pour les yeux. L’affichage est en noir et blanc et a besoin d’environ une demi-seconde pour passer d’une page à l’autre, pendant ce cours laps de temps, l’écran devient noir puis la page suivante apparait. C’est surprenant les premiers jours mais on s’y fait très vite.
L’objet est très fin et léger : il ne pèse que 250 grammes, moins qu’un livre de poche.
L’utilisation en est simple avec deux larges couples de boutons pour tourner les pages de chaque coté de l’écran. L’appareil garde automatiquement votre page pour tous les livres que vous êtes en train de lire sur celui-ci. Quelques autres boutons servent à la navigation dans le menu de sélection des livres. C’est aisé et instinctif.
Il faut vraiment voir un ebook de ses propres yeux pour se convaincre que lire sur ce genre d’écran est confortable. Pour ma part, c’est en allant voir un Cybook chez Gibert et un Fnacbook rue de Rennes que j’ai pris la décision de tenter l’aventure. Aujourd’hui après avoir fini une dizaine de bouquins et autant de manga, je confirme que pour moi c’est aussi agréable qu’un livre de poche. Certes on peut regretter le contact des feuilles d’un livre et l’odeur de colle d’une reliure de la même façon qu’on peut regretter le toucher d’un disque vinyle mais ça ne me manque vraiment pas.
http://smragan.com/tag/repairs/ Formats :
Le Kindle supporte quelques formats dont le PDF et le MOBI.
Le Kindle ne supporte pas le format très populaire EPUB mais un logiciel de conversion existe : Calibre.
Pour lire des manga, les outils Mangle ou E-nik convertissent automatiquement des fichiers images pour le Kindle. Le résultat est très plaisant ( Photo ) , l’écran du Kindle est de la même taille qu’une page de manga et est bien adapté pour afficher des images et textes en noir et blanc.
Contenu pour les livres électronique :
On trouve très simplement les grands noms du domaine publique par une simple recherche internet.
Pour les livres récent, c’est un sujet plus délicat, Amazon propose 900 000 titres en anglais avec une part importante d’ouvrages à moins de $10 et pas mal de bouquins a des tarifs d’entrée très attractifs comme $0.99 ou $2.99 : A ce prix la, je n’hésite pas à tenter de nouveaux auteurs, de la même façon que je prenais des livres au hasard à la bibliothèque.
Par contre quand on cherche des ouvrages en français, C’est beaucoup moins folichon. Un exemple sur une nouveauté : le livre “La politique telle qu’elle meurt de ne pas être” (Juppé/Rocard). Acheté en librairie, il coûte 18 €. Acheté au format électronique (sans DRM) il est à 13,99 €.
Prenons maintenant le cas d’un roman policier “La cité des Jarres”, thriller initialement publié en Islande en 2000 adapté en un (excellent) film en 2006. Il coûte 6,65 € en poche mais 15 € en téléchargement sans DRM (fnac.com). J’ai du mal à comprendre qu’un livre au format électronique coûte plus de deux fois le prix d’un format poche imprimé. Clairement, j’ai peur que le format électronique soit aujourd’hui sur le marché français considéré comme un bien de luxe pour lequel les utilisateurs sont près à payer plus cher que son équivalent physique.
Pour moi la technologie des livres électronique est au point, aujourd’hui c’est l’offre légale en français qui manque, de la même façon qu’elle manquait pour les MP3 il y a quelques années.
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