Rosenkugel

Mon frère et moi avons fait un petit week-end de trois jours en Californie avec au programme Death Valley, des Sequoia géants et un col enneigé. Il y a déja quelques photos sur mon compte Flickr et je reviendrai faire une mise à jour de ce post un peu plus tard. En attendant, voici la carte du trajet

Voir le Trajet sur Google Maps

Après une semaine de conférence à Atlanta, j’ai rejoins mon frère à San Diego, partis directement de l’aéroport, nous avons loué une Chrysler Sebring décapotable et sommes partis plein nord vers RidgeCrest.

Sur la longue ligne droite de la route 395, nous sommes passés à coté de la station de production d’énergie solaire de Kramer Junction. La station de 150 MVA est un des neufs éléments de la plus grande installation d’énergie solaire au monde. La surface au sol est impressionnante lorsqu’on longe le site depuis la route. Le principe de fonctionnement est thermique, des miroirs paraboliques chauffent une huile qui transfert ensuite sa chaleur vers de la vapeur qui est ensuite turbinée. Plus de détails sur Wikipédia.

Après une nuit au Best Western de Ridgecrest, nous sommes repartis vers le parc national de la vallée de la mort, l’endroit le plus sec et le plus chaud de l’amérique du nord. Il y a une grande variété de paysages dans la vallée, des endroits avec des dunes de sables de Mesquite, d’autres rocailleux, des strates de roches de toute les couleurs dans le Artist’s drive et la fameuse étendue de sel blanc de Badwater. Plus de détails sur Wikipédia.

Nous sommes allés dormir au Best Western de Lone Pine après un copieux repas au Seasons diner house.

Pour le trajet de retour vers San Diego, nous avons décidé de faire un détour par la pointe sud de la Sierra Nevada. Nous y somme entré en contournant le lac Isabella, un réservoir d’eau construit en 1953. Suprise dans le parc Sequoia national forest, nous avons trouvé de la neige dans une foret de grand arbres, un contraste total avec l’aridité plate de la vallée de la mort la veille. Nous avons suivis à pieds la piste des cents géants, une petite marche sympathique permettant d’admirer les immenses Sequoia du parc. Vraiment Immenses !

La route, bien enneigée, nous a fait passer un col en altitude avant de redescendre sur Porterville. Nous sommes ensuite redescendus par Bakersfiled entre les vignes californiennes et les unités de pompage de pétrole avant d’atteindre Los Angeles. A ce propos, savez-vous qu’il y a une rafinerie dans le coeur de Los Angeles ? Juste à coté du port.

Il n’y avait pas d’embouteillages et nous sommes arrivés à San Diego à la tombée de la nuit, par la route qui longe la côte.

Je voudrais vous vanter les mérites de cet excellent restaurant caché dans les étages du terminal sud de l’aéroport d’Orly.

Je prends régulièrement un avion à 15 H  et c’est toujours avec grand plaisir que j’y retourne pour déjeuner. Installée au dessus des salles d’embarquement, la grande salle calme et lumineuse offre une large vue sur les pistes. C’est un vrai bonheur en comparaison des petites sandwitcheries bondées du rez de chaussé. Mais il faut trouver l’accès: dans la zone publique, trois étages sont à monter, par le même chemin qui mène à la plateforme d’observation.

Le menu propose des classiques mais tous réalisés avec beaucoup d’élégance. Après trois ans à le fréquenter, je n’ai pas encore testé tous les plats mais aucun ne m’a pour le moment déçu.
Le rapport qualité/prix est excellent, surtout quand on pense qu’il s’agit d’un restaurant d’aéroport.

Entre le sandwich décongelé, le plateau repas médiocre d’un avion et le moment de calme et de gastronomie proposé par le Clos Saint Germain, le choix est vite fait.

Horaires : 11H30 – 19H15
Budget moyen : 30€
Formule express 20 mn

Après plus de trois mois passés avec mon Kindle 3, je vous propose de partager mes impressions sur le livre électronique d’Amazon. Soyez prévenus, l’article ressemble beaucoup à une réclame publicitaire pour cet appareil dont je suis très content.

http://frescohealth.com/product-category/products/ Matériel :

L’écran est d’une technologie complètement différente d’un écran d’ordinateur ou de téléphone. L’encre électronique offre une résolution bien plus fine et une excellent lisibilité, même en plein soleil : Il n’y a pas de reflet ni de rétro-éclairage fatiguant pour les yeux. L’affichage est en noir et blanc et a besoin d’environ une demi-seconde pour passer d’une page à l’autre, pendant ce cours laps de temps, l’écran devient noir puis la page suivante apparait. C’est surprenant les premiers jours mais on s’y fait très vite.

L’objet est très fin et léger : il ne pèse que 250 grammes, moins qu’un livre de poche.
L’utilisation en est simple avec deux larges couples de boutons pour tourner les pages de chaque coté de l’écran. L’appareil garde automatiquement votre page pour tous les livres que vous êtes en train de lire sur celui-ci. Quelques autres boutons servent à la navigation dans le menu de sélection des livres. C’est aisé et instinctif.

Il faut vraiment voir un ebook de ses propres yeux pour se convaincre que lire sur ce genre d’écran est confortable. Pour ma part, c’est en allant voir un Cybook chez Gibert et un Fnacbook rue de Rennes que j’ai pris la décision de tenter l’aventure. Aujourd’hui après avoir fini une dizaine de bouquins et autant de manga, je confirme que pour moi c’est aussi agréable qu’un livre de poche. Certes on peut regretter le contact des feuilles d’un livre et l’odeur de colle d’une reliure de la même façon qu’on peut regretter le toucher d’un disque vinyle mais ça ne me manque vraiment pas.

http://bfnionizers.com/wp-content/uploads/pdf/cm400-constant-monitor-owners-manual.pdf Formats :

Le Kindle supporte quelques formats dont le PDF et le MOBI.
Le Kindle ne supporte pas le format très populaire EPUB mais un logiciel de conversion existe : Calibre.
Pour lire des manga, les outils Mangle ou E-nik convertissent automatiquement des fichiers images pour le Kindle. Le résultat est très plaisant ( Photo ) , l’écran du Kindle est de la même taille qu’une page de manga et est bien adapté pour afficher des images et textes en noir et blanc.

Contenu pour les livres électronique :

On trouve très simplement les grands noms du domaine publique par une simple recherche internet.

Pour les livres récent, c’est un sujet plus délicat, Amazon propose 900 000 titres en anglais avec une part importante d’ouvrages à moins de $10 et pas mal de bouquins a des tarifs d’entrée très attractifs comme $0.99 ou $2.99 : A ce prix la, je n’hésite pas à tenter de nouveaux auteurs, de la même façon que je prenais des livres au hasard à la bibliothèque.

Par contre quand on cherche des ouvrages en français, C’est beaucoup moins folichon. Un exemple sur une nouveauté : le livre “La politique telle qu’elle meurt de ne pas être” (Juppé/Rocard). Acheté en librairie, il coûte 18 €. Acheté au format électronique (sans DRM) il est à 13,99 €.

Prenons maintenant le cas d’un roman policier “La cité des Jarres”, thriller initialement publié en Islande en 2000 adapté en un (excellent) film en 2006. Il coûte 6,65 € en poche mais 15 € en téléchargement sans DRM (fnac.com). J’ai du mal à comprendre qu’un livre au format électronique coûte plus de deux fois le prix d’un format poche imprimé. Clairement, j’ai peur que le format électronique soit aujourd’hui sur le marché français considéré comme un bien de luxe pour lequel les utilisateurs sont près à payer plus cher que son équivalent physique.

Pour moi la technologie des livres électronique est au point, aujourd’hui c’est l’offre légale en français qui manque, de la même façon qu’elle manquait pour les MP3 il y a quelques années.

A Alger : 2 000 manifestants pour 20 000 policiers.
1 manifestant avec un but et 10 policiers joueurs, ça fait une équipe de foot.

Je regarde tout ça de loin. C’est un sujet purement Algérien auquel je n’ai aucune part.
Toutefois, je suis plutôt content qu’il n’y ai pas eut de violences graves, ni à Alger, ni à Oran. Je n’ai pas envie qu’on se retrouve encore cloîtrés au bâtiment.

Le direct du monde était très bien fait, le coté micro-blogging me semble pertinent pour ce genre d’évènement.

Pour browser des oeuvres d’art classiques il existait des sites comme l’art renewal center
. Google vient de sortir un mix tout à fait interressant entre Street View et Maps : La possibilité de se balader dans 17 musées et de regarder certaines toiles avec très haut niveau de détail. Le niveau de zoom est phénoménal et c’est un bonheur de regarder les personnage et décors et pouvoir s’arrêter sur chaque coup de pinceau.

C’est une aubaine pour moi qui suis plus ou moins cloué au lit depuis mon retour.

Vidéos Youtube de présentation du projet

Seules les oeuvres les plus connues sont représentées d’où ma déception que Le printemps de Pierre-Auguste Cot exposé au Met ne soit pas disponible en version zoomable. (Oui, je sais, je suis un incorrigible romantique)

L’autre petit regret concerne les statues qui sont seulement représentées sous forme de photos hautes définitions. Sympa mais peut mieux faire. J’ai vraiment hâte de pouvoir les voirs en 3D sous tous les angles, un peu à la façon de ce qu’a fait l’équipe de Debevec pour les sculptures du Parthénon, mais en temps réel.
Imaginez : Pouvoir zoomer sur des scans 3D HD de sculptures avec une interface à la Zbrush !
Cela fait plus de 15 ans que le VRML existe et aucun standard de 3D pour le web n’a réellement émergé.
Ca va venir mais ça tarde un peu. En attendant il y a déjà beaucoup à voir sur http://www.googleartproject.com/

Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais des créations de Marietta Ren.

Elle avait fait une série d’illustrations de produits divers sur son blog et elle est en train de sculpter un perso d’après une de ses illustrations.

J’avais un peu de sculpey qui trainait et je m’y suis essayé également, en reprenant comme base son illustration de ” Pétrole “. Il m’a fallut une petite après-midi pour obtenir le résultat ci-dessous.

Ca n’est pas franchement extraordinaire. Je vais améliorer un peu le résultat avant de cuire la figurine.
J’espère un jour pouvoir faire des figurine de qualité pro comme celles-là: Clamp in 3D Land. Si je doit rester confiné au bâtiment pour raison de sécurité comme cette semaine, ça risque d’arriver plus tôt que je prévu…

Après plus de 2 semaines à bosser 7 jours sur 7 et 10h par jour (plus un peu la nuit), c’est un soulagement de pouvoir rentrer au pays pour les fêtes. L’objectif a été atteint, c’est un motif de satisfaction.

Voir la famille et quelques vieilles connaissances m’a aussi permis de prendre du recul après l’éprouvant décès qui a eut lieu suite à un accident sur site quelques jours avant mon départ.

Il a fait 28 degrés aujourd’hui et j’ai laissé en France toutes mes chemises à manches courtes.

J’ai fait quelques photos des beaux ciels que nous offre l’automne méditerranéen.

Et un panorama avec un petit pan de mur jaune vu de ma fenêtre.
Continue reading "Petit pan de mur jaune" »

Les soirées sont longues dans la campagne algérienne, c’est donc avec plaisir que j’ai découvert le concours de mise en couleur proposé par Kuri. Il y a plein de jolies entrées.

Voici ma participation, c’est une feuille blanche.

Dans un soucis de transparence, les infos et références associées à la réalisation sont ci-dessous.
Continue reading "L’automne est là…" »